Posté le 25 août 2016 dans Divers par F4HAJ

Au temps de l’Internet, où il est devenu possible d’entrer en contact avec presque tout le monde sur la planète en quelque clics, certains se demandent quel est l’intérêt de devenir radioamateur ? Dans cet article, j’ai essayé de regrouper les raisons qui m’ont personnellement poussées à passer la licence.

  • Mieux comprendre comment fonctionne une transmission radio. Au temps de l’Internet, les transmissions radio n’ont jamais été autant présentes dans nos vies de tous les jours. Ceci a commencé au tout début du 20 siècle avec l’apparition des premières stations de radio dans les années 1920. De nos jours, les transmissions radio sont partout : dans nos maisons (Wifi, Bluetooth, téléphones portables et sans fils, télécommandes d’alarmes), pour nos communications personelles (communications avec les satellites, les sondes spatiales), dans les transports (communication par radio pour les avions et les bateaux, système GPS…). Bref, la communication par ondes radio est devenue commune, mais le fonctionnement de ce type de communication reste assez mystérieux pour beaucoup de personnes
  • Mieux comprendre comment fonctionne un système d’émission/réception, avec leurs systèmes d’antennes. C’est un peu un corollaire du point précédant. J’aime bien comprendre comment fonctionne ce qui m’entoure, et passer une licence de radioamateur est une opportunité géniale de ce côté, puisque les radioamateurs sont les seules personnes autorisées à construire des émetteurs et des antennes sans passer par l’étape de l’homologation, inaccessible pour les particuliers. La construction d’un petit émetteur/récepteur est encore le meilleur moyen pour comprendre comment tout ceci est fait.
  • Avoir le plaisir d’exercer une activité de loisir technique, ou l’on peut s’amuser avec un fer à souder et expérimenter sur un sujet passionnant.
  • La magie du hasard des communications d’amateur : au hasard de la propagation, on peut avoir la bonne surprise de contacter des pays plus ou moins lointains, des personnalités  ou encore des astronautes (beaucoup d’astronautes sont radioamateurs et il y a une station radioamateur installée dans la station spatiale internationale)
  • La diversité des technologies offertes pour la communication radioamateur : en plus des modes classique (utilisant les propagations « naturelles »), les radioamateurs ont un certain nombre de satellites dans l’espace qui agissent comme des relais, il doit être très intéressant de contacter d’autres radioamateurs via ces relais pas comme les autres. Je peux également évoquer l’EME (Earth-Moon-Earth), qui consiste à ce servir de la lune comme un miroir : on émet les ondes dans sa direction et elle les renvoi sur la Terre.
  • La possibilités d’explorer les nouvelles technologies radioamateurs : SDR (émetteur radio entièrement commandé par informatique), modes numériques…

Voici queleques unes des raisons qui m’ont poussées à passer ma licence voici plus de 4 ans !

Posté le 25 octobre 2014 dans Trafic par F4HAJ
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Ça y est ! 2 ans et demi après l’obtention de ma licence, j’ai enfin eu la possibilité d’installer une antenne pour explorer un peu le monde des communications amateur sur les bandes HF.

J’ai en effet déménagé il y a peu dans une maison (mitoyenne) avec un petit bout de jardin, de quoi envisager l’installation d’un dipôle. J’ai dans un premier temps opté pour un dipôle sur la bande des 20m, car cette bande est ouverte toute la journée et tout l’année pour des communications continentales voir intercontinentales.

La configuration des lieux et la place relativement réduite dont je dispose m’obligent à installer le dipôle en V inversé. La hauteur du sommet du V est d’environ 5 m.

S’agissant de ma première antenne sur les bandes HF, j’ai décidé d’opter pour la sécurité en achetant un modèle du commerce, qui, à priori, fonctionne correctement dans des conditions idéales d’installation. Cela me permet de défricher les conditions d’installation courantes sans avoir des doutes sur la construction de l’antenne elle-même.

Au premier branchement de l’antenne, je me retrouve avec un ROS important (supérieur à 3:1), suffisamment important pour que le coupleur du 857D refuse d’accorder l’antenne. Après en avoir discuté avec des OM plus expérimentés (merci F6DIR pour les conseils), j’ai replié le bout de l’antenne, d’une trentaine de cm. Le coupleur accepte d’accorder cette fois ci l’antenne. Je ne dispose pour le moment pas de ROS-mètre à même de me permettre d’affiner le réglage, cela fait parti de la liste des prochains investissements. Cette solution de rempli de l’antenne me convient plutôt bien, cela m’éviter de la couper car je souhaite la garder entière pour éventuellement l’utiliser en portable.

Dans la foulée, j’ai pu faire mon premier QSO avec cette antenne sur 20 m, IK2IQD (Italie) qui répond à mon appel.

Installation dipôle 20 m en V F4HAJ

L’installation actuelle du dipôle 20 m

Ça n’est probablement pas la meilleur installation qui puisse être faite… mais pour le moment, je m’en contente, c’est assez discret, pas cher et sans nécessiter de modif sur le bâtiment (en location, ça compte…). J’envisage de m’équiper d’un ROS-mètre correct afin de pouvoir affiner le réglage qui à été fait « au pot » pour le moment faute de mieux. Pas mal de QRM pour le moment dans le secteur, le DSP du FT857 fait ce qu’il peut mais aucuns miracles…

Posté le 29 juillet 2014 dans Non classé par F4HAJ
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Souvent, lorsqu’on discute sur Internet ou de vive voie sur le domaine radio et les outils associés, une affirmation qui revient régulièrement est que la possession (et donc l’utilisation) de scanner (appareil destiné à parcourir le spectre radioélectrique) est interdit en France.  Je suis parvenu à remettre la main récemment sur les textes qui vont bien, je les republies donc ici pour archive.

En trouve en effet dans le code Pénal les articles suivants :

  • Article 226-3 du code Pénal :

Est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende :

La fabrication, l’importation, la détention, l’exposition, l’offre, la location ou la vente d’appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’opérations pouvant constituer l’infraction prévue par le second alinéa de l’article 226-15 ou qui, conçus pour la détection à distance des conversations, permettent de réaliser l’infraction prévue par l’article 226-1 ou ayant pour objet la captation de données informatiques prévue par l’article 706-102-1 du code de procédure pénale et figurant sur une liste dressée dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, lorsque ces faits sont commis, y compris par négligence, en l’absence d’autorisation ministérielle dont les conditions d’octroi sont fixées par ce même décret ou sans respecter les conditions fixées par cette autorisation ;

2° Le fait de réaliser une publicité en faveur d’un appareil ou d’un dispositif technique susceptible de permettre la réalisation des infractions prévues par l’article 226-1 et le second alinéa de l’article 226-15 lorsque cette publicité constitue une incitation à commettre cette infraction ou ayant pour objet la captation de données informatiques prévue par l’article 706-102-1 du code de procédure pénale lorsque cette publicité constitue une incitation à en faire un usage frauduleux.

  • L’infraction indiquée dans le précédant article est définie dans l’article 226-1 du code Pénal :

Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :

En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;

2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé.

Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.

  • Article 226-15 du code Pénal :

Le fait, commis de mauvaise foi, d’ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d’en prendre frauduleusement connaissance, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Est puni des mêmes peines le fait, commis de mauvaise foi, d’intercepter, de détourner, d’utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie électronique ou de procéder à l’installation d’appareils de nature à permettre la réalisation de telles interceptions.

Un scanner grand publique

Un scanner grand publique

A la lecture de ces articles, on pourrait conclure que la possessions/vente/utilisation de scanner est illégal en France. Il faut cependant se reporter au décret évoqué par l’article 226-3. Celui applicable actuellement est l’arrêté du 4 juillet 2012 fixant la liste d’appareils et de dispositifs techniques prévue par l’article 226-3 du code pénal. On y trouve, en Annexe 2 :

 APPAREILS ET DISPOSITIFS TECHNIQUES SOUMIS À AUTORISATION EN APPLICATION DE L’ARTICLE R. 226-3 DU CODE PÉNAL
1. Appareils, à savoir tous dispositifs matériels et logiciels, conçus pour réaliser l’interception, l’écoute, l’analyse, la retransmission, l’enregistrement ou le traitement de correspondances émises, transmises ou reçues sur des réseaux de communications électroniques, opérations pouvant constituer l’infraction prévue par le deuxième alinéa de l’article 226-15 du code pénal.
Entrent notamment dans cette catégorie :
― les appareils dont les fonctionnalités qui participent à l’interception, l’écoute, l’analyse, la retransmission, l’enregistrement ou le traitement de correspondances ne sont pas activées, quel que soit le moyen d’activation ;
― les appareils permettant, par des techniques non intrusives d’induction électromagnétique ou de couplage optique, d’intercepter ou d’écouter les correspondances transitant sur les câbles filaires ou les câbles optiques des réseaux de communications électroniques.
N’entrent pas dans cette catégorie :
― les appareils de tests et de mesures utilisables exclusivement pour l’établissement, la mise en service, le réglage et la maintenance des réseaux et systèmes de communications électroniques ;
― les appareils conçus pour un usage grand public et permettant uniquement l’exploration manuelle ou automatique du spectre radioélectrique en vue de la réception et de l’écoute de fréquences ;
― les dispositifs permettant de réaliser l’enregistrement des communications reçues ou émises par des équipements terminaux de télécommunications, lorsque cet enregistrement fait partie des fonctionnalités prévues par les caractéristiques publiques de ces équipements.

On fait rentrer sans mal les scanner dans la définition du second tiret des appareils qui n’entrent pas dans la catégorie. La possession et l’utilisation d’un scanner est donc libre en France.

Pour archive, Arrêté du 4 juillet 2012 fixant la liste d’appareils et de dispositifs techniques prévue par l’article 226-3 du code pénal (PDF)

Posté le 5 février 2014 dans Morse par F4HAJ

Je me suis enfin motivé pour me lancer dans l’apprentissage du Morse (CW). Si j’ai décidé de me lancer dans cet apprentissage, c’est pour plusieurs raisons :

  • c’est un mode de communication très efficace qui permet de communiquer sur de longues distances avec peu de puissance et des antennes peu encombrantes (critère important quand on habite en appartement, qu’il n’est pas simple de se constituer une station à la maison, et que le trafic en mobile est le plus pratiqué)
  • les émetteurs CW font parti des plus simples à construire, c’est un bon point d’entrée selon moi pour me lancer dans la construction d’un premier émetteur (certainement un kit), mais je craint d’être frustré si je ne suis pas en mesure de l’utiliser ensuite 😉
  • c’est un mode de communication moins commun que je trouve fun
Manipulateur Morse

Manipulateur Morse (source : Anthony Catalano)

Bref, après avoir fait le tour des solutions existantes pour l’apprentissage de la CW, j’ai opté pour l’apprentissage en ligne via le site lcwo.net. L’intérêt que je lui trouve est un apprentissage très progressif (on ajoute une lettre par leçon), et la possibilité de faire une leçon en tout lieu dès qu’une connexion Internet est disponible (autant dire quasi partout à l’ère des smartphones et de la 4G).

Rendez-vous dans quelques mois pour les premiers QSO en CW…

Posté le 16 mars 2013 dans Réglementation par F4HAJ

La semaine dernière, une petite révolution a frappé le monde des radioamateurs français : la publication au JO de la nouvelle réglementation sur les conditions d’utilisation des fréquences par les stations radioélectriques du service d’amateur. C’est donc le 7 mars 2013 que la décision n° 2012-1241 du 2 octobre 2012.

Ce nouveau texte met enfin à plat la réglementation qui restait bancale depuis la suppression de l’examen pour les classes 1 et 3. On savait depuis mai 2012 que ces classes étaient supprimées, et il n’y avait donc plus aucun moyen d’accéder en France au droit à l’émission en morse (CW) sur le décamétrique, puisque seule les opérateurs classe 1 pouvaient le faire, et que cet examen était supprimé. Ce texte remet tout ceci d’aplomb, en autorisant les opérateurs classe 2 à trafiquer en CW. Les opérateurs classe 3 voient leurs droits inchangés et peuvent toujours évoluer vers une classe 2 en passant l’examen de technique.

Autre nouveauté du texte, et non des moindres : l’extension au niveau national pour l’émission sur la bande des 50 MHz. Auparavant, l’accès à cette bande était soumise à des restrictions géographiques, et en fonction de la zone d’émission, on était limité à 5 ou 100 W,voir totalement interdite dans certains départements. Enfin, l’utilisation en mobile était interdite. Avec ce nouveau texte, le 50 MHz devient une bande « comme les autres », accessible à tous les opérateurs classes 1 et 2 avec la puissance « standard » de 120 W sur tout le territoire, et aussi en mobile.

En tant que pilote, j’ai également noté un autre point intéressant : ce texte abroge le décision n°2010-0537 du 4 mai 2010 qui interdisait expressément l’émission d’amateur à bord d’aéronefs :

Afin de faciliter la lecture du cadre réglementaire, la présente décision prenant en compte ces modifications remplace les dispositions existantes et abroge ainsi la décision n° 2010-0537 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du 4 mai 2010 modifiée précisant les conditions techniques d’utilisation des bandes de fréquences aux installations radioélectriques des services d’amateur.

Afin de faciliter la lecture du cadre réglementaire, la présente décision prenant en compte ces modifications remplace les dispositions existantes et abroge ainsi la décision n° 2010-0537 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du 4 mai 2010 modifiée précisant les conditions techniques d’utilisation des bandes de fréquences aux installations radioélectriques des services d’amateur.

Pour rappel, cette décision spécifiait dans son article 6 que :

L’installation et l’exploitation d’installations radioélectriques des services d’amateur à bord d’un aéronef ne sont pas autorisées.

Cette disposition n’est pas reprise dans le nouveau texte, il est simplement stipulé dans le préambule du texte :

5.3. Dispositions relatives à l’utilisation de stations radioélectriques du service d’amateur à bord d’un aéronef (notamment avion, ballon sonde…)

L’utilisation d’équipements radioélectriques à bord d’un aéronef peut être soumise à des conditions particulières par les autorités en charge de la réglementation aérienne. A cet effet, l’Autorité rappelle qu’en application de la directive 1999/5/CE le fabricant ou la personne responsable de la mise sur le marché doit indiquer les limitations éventuelles applicables à l’utilisation des équipements radioélectriques qu’il met sur le marché. La présente décision ne dispense pas de l’obtention préalable de toutes les autorisations nécessaires en matière d’aviation civile, notamment de sécurité aérienne, auprès des autorités nationales d’immatriculation des aéronefs.

Il faut donc désormais se référer aux autre textes réglementaires, notamment pour déterminer si des autorisations sont nécessaires, et si oui, lesquelles… J’ai commencé à me plonger dans la réglementation, et notamment sur celle portant sur les stations radioélectriques à bord des aéronefs, et notamment aux textes relatifs aux licences de stations d’aéronefs (LSA). J’ai également mis la main sur un document de l’OSAC qui stipule que seul figurent sur la LSA les émetteurs fonctionnant sur une fréquence aéronautique (paragraphe 5.1), ce qui n’est pas le cas de nos stations d’émission amateur :

N’ont pas à figurer sur la LSA :
– les émetteurs ne rayonnant pas sur des fréquences aéronautiques,
– les balises de localisation personnelle (PLB) conformes à l’arrêté du 26 mars 2008.

Bref, j’en suis la pour le moment, je vais essayer de continuer à creuser pour y voir plus clair.

Pour archives (en PDF hébergé sur ce site) :

Posté le 16 novembre 2012 dans Divers par F4HAJ

Je vient de découvrir ce documentaire de Arte sur 2 radioamateurs italiens (Achille et Giambattista Judica-Cordiglia) qui, a la fin des années 1950, ont capté les signaux des 3 premiers satellites artificiels lancés autour de la Terre (les 2 russes Spoutnik 1 et 2, qui avait à son bord la chienne Laika, lancés en 1957 et l’américain Explorer 1 lancé en 1958). Ils auraient ont étés parmi les premiers (les premiers ? En tout cas selon eux) à intercepter les signaux de Spoutnik en Europe. Ils ont ensuite capté les signaux de la capsule de Gagarine, alors même que la nouvelle d’un homme dans l’espace n’était pas officielle.

En bref, des petits génies des ondes, qui en plus se sont filmés et ont enregistré leurs réceptions, tout ceci dans les années 1960 !

Posté le 10 octobre 2012 dans Divers par F4HAJ

Les Scouts et Guides de France relancent cette année une opération Radioscoutisme, afin de se joindre à la communauté scoute radioamateur. L’initiative radioscoutisme met en relation plus de 500 000 jeunes à travers le monde grâce à la collaboration avec 10 000 radioamateurs.

Les mouvements scouts réalisent traditionnellement depuis 1958 des Jamborées sur les Ondes (JLSO) tous les ans le 3ieme week-end d’octobre. Cette activité avait été délaissée par les mouvements scouts en France depuis de nombreuses années, mais l’association Scouts et Guides de France à décidé de reprendre part à cette opération mondiale à partir de cette année.

Comme j’ai été scout pendant plus de 10 ans, cette opération à pour moi une résonance particulière, et c’est donc avec plaisir que je m’investirais peut-être un jour avec un groupe scout pour leur faire découvrir la radio… encore un projet pour quand j’aurais un peu plus de temps !

Le site dédié est radioscoutisme.org, avec possibilité pour les groupes comme pour les radioamateurs volontaires de s’inscrire pour participer.

Posté le 30 septembre 2012 dans Matériel par F4HAJ

Le filtre secteur fait parti des accessoires dont la présence dans toute station radioamateur est obligatoire. Son but est double. D’une part il doit permettre d’éviter d’envoyer sur le secteur des ondes qui seraient susceptibles de perturber d’autres appareils, et d’autre part, de filtrer le courant qui arrive à l’alimentation qui pourrait perturber la réception.

Il existe des solutions toutes faites dans le commerce, qui sont assez onéreuses (en général plus de 100€), donc la meilleur solution est de se fabriquer sois-même un filtre secteur. Pour ma part, j’ai décidé de réaliser un filtre à base de filtres que l’on peut trouver dans le commerce. J’ai donc opté pour un Yunpen 10A ainsi qu’une fiche d’entrée filtrée (intensité admissible 15A), le tout est enfermé dans une simple boite de dérivation (dimensions 104×104 mm, l’ensemble rentre tout juste). Le tout sort dans sur une triplette ce qui permet de brancher les différents éléments de la station (en veillant à ne pas dépasser les 10A du filtre). Ce montage revient à monter en série 2 filtres secteur.

Quelques images :

Le filtre ouvert

Le filtre ouvert

Le filtre ouvert

L’ensemble :

L'ensemble une fois fermé

L’ensemble une fois fermé

 

Posté le 1 juin 2012 dans Divers par F4HAJ

Parmi les nombreuses activités qui sont ouvertes aux radioamateurs figure le lâché de ballons sondes. Ces ballons sont très souvent lancés en coopération avec le CNES et des écoles, pour qui le ballon devient un moyen pédagogique. Les radioamateurs apportant à ces opérations leurs compétences et connaissances dans le domaine des radio. Les transmissions radio sont en effet indispensables pour les ballons. Elle permettent d’une part le suivi du ballon (le plus souvent via la transmission de sa position GPS par APRS), ce qui fournit des données sur les vents et la progression en altitude du ballon, et d’autre part pour la réception d’éventuelles « télémesures » qui sont transmises en temps réel au sol. Enfin, les radioamateurs sont souvent indispensables pour retrouver les nacelles suite à la chute des ballons. Certains ont en effet une très bonne expérience pour la recherche de balises radio, via des techniques de homing ou de radiogoniométrie. Si la récupération de la nacelle n’est pas toujours indispensable (cas des ballons sondes qui transmettent toutes leurs données en temps réel par radio), la récupération est parfois impérative pour la réussite de la mission. C’est le cas lorsque certaines données ne sont pas envoyées au sol mais simplement enregistrées dans une mémoire. C’est un bon challenge pour les radioamateurs dans tous les cas.

La récupération du ballon était quelque chose de très important pour les lycéens du Lycée Léon Blum du Creusot. En effet, le ballon embarquait (ce qui est rarissime) 2 caméra. L’une filmait le sol, et l ‘autre filmait le ballon. Cela a permis l’enregistrement d’un moment rare et spectaculaire : l’explosion du ballon après une ascension de plus de 30 000 m.

Ces premières images ont été communiquées aujourd’hui, et je vous les livre ici :

Le ballon sonde encore entier

Le ballon sonde encore entier

Début du déchirement

Début du déchirement

Le ballon continue d'exploser

Le ballon continue d’exploser

Le ballon du Lycée Léon Blum du Creusot est presque totalement en lambeau

Le ballon du Lycée Léon Blum du Creusot est presque totalement en lambeau

L'explosion est presque totale

L’explosion est presque totale

Il ne reste que des lambeaux du ballon sonde

Il ne reste que des lambeaux du ballon sonde

Source : Creusot Info

Posté le 14 mai 2012 dans Cours par F4HAJ

Pendant que je préparais ma licence, je me suis fait un petit mémento sur les différents points que je devais intégrer. Au fur et à mesure de mon apprentissage, je me suis constitué un petit document qui est devenu relativement complet. J’ai donc décidé de le publier ici. Attention, ce document ne constitue pas un cours à part entière. Il reprend un certain nombre de notions utiles pour la licence, avec des moyens mnémotechniques associés.

Les points abordés dans le document pour le moment :

  • Réglementation
    • Tableau des fréquences
    • Spectre et dénomination (HF, VHF, SHF…)
    • Classes d’émissions
    • Préfixes
    • Quelques valeurs à connaitre et remarques diverses
  • Technique
    • Résistances (code couleur et formules)
    • Bobines et condensateurs (formules montage série & parallèle, impédance)
    • Quelques notions sur les filtres et ampli opérationnels
    • Les dB
    • Les phases
    • Les modes de modulation

J’ai l’envie de revoir ce document afin de le rendre plus complet et accessible. Ce document est accessible ici. Je publierais les prochaines versions sur la page dédiée de ce blog.